Nous sommes au milieu de la quatrième révolution industrielle.
Alors que la troisième révolution industrielle a commencé par l'informatisation des machines individuelles, la quatrième révolution industrielle voit le développement d'usines intelligentes avec des machines qui partagent des données à tous les stades de la fabrication grâce à l'internet.
Les normes relatives à ces pratiques sont de plus en plus connues sous le nom d'Internet industriel des objets (IIoT) ou d'Industrie 4.0.
Que signifie "l'Internet des objets" ?
L'internet des objets est la collection de tous les appareils électroniques du monde entier qui sont connectés à l'internet. Cela va au-delà des ordinateurs, des smartphones et des tablettes ; cela inclut également les bandes de fitness, les caméras de nounou, les interrupteurs d'éclairage contrôlés par smartphone, les voitures à conduite autonome, et tout ce qui se trouve entre les deux.
Avec une connexion internet, les informations sur ces appareils peuvent être partagées sur le web, créant ainsi une énorme collection de données.
Ces données peuvent être d'une valeur inestimable, qu'il s'agisse de simples statistiques d'utilisation ou de diagnostics visant à prévenir les pannes.
Usines intelligentes
L'industrie 4.0 (ou IIoT) applique l'IdO à plus petite échelle dans un contexte commercial, notamment dans le secteur manufacturier.
Les usines intelligentes, comme on commence à les appeler, sont composées de machines qui partagent constamment des informations.
La technologie des puces devenant plus petite et moins chère, il est beaucoup plus facile d'installer de nombreux capteurs dans les machines et de recueillir plus de données de fonctionnement en temps réel que jamais auparavant.
Grâce à la connectivité web, les informations provenant de toutes les machines peuvent être utilisées pour compiler un aperçu complet et détaillé de l'ensemble du processus de fabrication, qui est constamment mis à jour et enregistré.
Les fabricants peuvent utiliser le État des machines IIoT les informations de diverses manières afin d'optimiser la productivité.
Comment les servocommandes et le contrôle du mouvement facilitent l'industrie 4.0
Si les servomoteurs de l'ère moderne n'ont pas nécessairement été conçus dans l'optique de l'IIOT, la plupart d'entre eux sont en fait très bien adaptés à l'intégration de l'industrie 4.0. Comment cela se fait-il ?
Les servovariateurs sont déjà connectés à de nombreux composants d'une machine, dont beaucoup ne sont pas directement connectés au réseau, comme le moteur, le retour d'information et les composants d'entrée/sortie. De par sa conception, le servomoteur recueille en permanence des informations de ces composants afin d'effectuer son travail.
Les servomoteurs sont également équipés de leurs propres capteurs de courant, de tension, de température et d'autres propriétés.
Chaque servomoteur est donc au courant d'un grand nombre d'informations, notamment l'état de fonctionnement, les niveaux de courant, les niveaux de tension, la vitesse du moteur, la position du moteur, les états du hall, la température, les étapes de la séquence, les états logiques des E/S, et bien plus encore. Cependant, contrairement aux composants mentionnés précédemment, les servomoteurs sont généralement connectés au contrôleur par un bus réseau. Cela signifie qu'ils disposent déjà d'une méthode pratique pour transmettre toutes ces données.
Grâce au bus réseau, le contrôleur peut obtenir les informations de tous les composants de chaque servo-axe du système. Le contrôleur peut ensuite compiler toutes ces informations et mettre à disposition les données souhaitées via une connexion Web.
Nous n'avons fait que commencer à gratter la surface de l'industrie 4.0 avec le contrôle du mouvement. Si l'IIoT est actuellement surtout utilisé à des fins de diagnostic dans le contrôle du mouvement, à l'avenir, il pourrait être utilisé pour le réglage à distance des servomoteurs, les mises à jour des micrologiciels, la configuration, et bien plus encore !